Maëva St-Pierre : une baseballeuse de haut calibre à coup sûr

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Du baseball, elle en mange ! Tellement, que Maëva St-Pierre s’est alignée avec trois équipes, l’été dernier. Le talent indéniable de la sportive de Sainte-Famille a été remarqué puisqu’elle a pris part au USA Baseball 2021 Girls Camp, du 7 au 9 octobre, à Cocoa Beach, en Floride.

Arrivée à l’île d’Orléans l’an passé avec ses parents, lorsqu’ils ont acquis le Domaine des sorciers, celle qui brille autant au monticule que comme receveuse a été invitée à déposer sa candidature pour le 2021 Girls Baseball Breakthrough Series de la Major League Baseball (MLB) Youth Development qui aura lieu du 14 au 18 novembre, à Arlington, au Texas. Seules 30 jeunes filles seront retenues.

Membre de la ligue féminine bantam B, à Beauport, des Cobras de Beauport bantam A et de la Little League bantam AA, la baseballeuse de 16 ans se démarque par des qualités qui attirent l’attention des dépisteurs professionnels.

« Ma force est principalement de bien bloquer la balle quand je joue comme receveuse », a-t-elle affirmé. Son endurance derrière le marbre et sa vitesse à retourner la balle au lanceur constituent d’autres atouts dans son jeu.

Deux de ses entraîneurs, Marie-Soleil Chevanel et Jean-François Côté, ont retenu les qualités suivantes chez Maëva St-Pierre : receveuse puissante, leader, n’hésite jamais à aider ses coéquipiers, encourage tout le monde, respecte ses adversaires et les officiels. Elle est une coureuse rapide et intelligente. Elle s’entraîne sérieusement et démontre une amélioration de ses habiletés.

Engagement, volonté d’apprendre, bonne joueuse sous pression et dynamisme ont aussi été mentionnés.

Celle qui a amorcé sa carrière à 11 ans chez les pee-wee s’illustre sur la butte, maîtrisant une balle rapide et un changement de vitesse. Au bâton, Maëva ne vise pas le coup de circuit, mais priorise la présence sur les buts avec des coups sûrs.

Sa mère, Sophie Dufresne, démontre de la fierté pour ce que sa fille accomplit sur le terrain et dans la vie de tous les jours.

« Maëva ne cherche pas la gloire, ni même la publicité, mais plutôt d’offrir un exemple pour les jeunes filles qui souhaitent aller vers des sports ou des métiers non traditionnels. Des articles publiés dans les journaux locaux de Sainte-Anne-des-Lacs, dans les Laurentides, ou nous demeurions, ont eu beaucoup de succès auprès des jeunes filles et beaucoup se sont inscrites au baseball par la suite », a souligné Mme Dufresne qui exerce elle-même un métier non traditionnel pour une femme, soit pilote de ligne.

Importance des études

Au niveau académique, comme Maëva espère intégrer un collège américain, elle termine présentement de manière intensive son secondaire, à distance, afin de s’inscrire dès janvier à des cours en anglais pour mieux se préparer. Elle suit des cours pour adultes au Centre Saint-Louis, à Québec. Elle a aussi fait partie du programme sports-études à distance des Estacades de Trois-Rivières.

Après avoir été une des seules Canadiennes à être invitées à la formation MLB – développement féminin l’hiver dernier, et s’être entraînée avec des membres de Team Canada à Cuba, en 2020, elle vient de remporter le championnat provincial avec Équipe Québec.

Famille de baseballeurs

En plus de son père, Steve St-Pierre, qui a évolué au baseball junior, Maëva peut compter sur les encouragements de son frère cadet, Miko, 15 ans, qui occupe, comme elle, la position de receveur. Elle a passé son été au sein d’une équipe bantam A de Beauport et de la Little League, à Montréal.

Aimant jouer dans des équipes de garçons qui la respectent et reconnaissent son potentiel, la jeune insulaire aimerait un jour posséder son centre d’entraînement de baseball.

Elle envisage aussi de prendre la relève de ses parents à la ferme du Domaine des sorciers.

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