Hop la vie !

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Et si on voyait la vie de façon positive, sans toutefois tomber dans l’excès de s’imaginer dans un monde de licornes et de flamants roses ? Il y a des gens doués pour ça, d’autres moins ou… pas. C’est voir, en quelque sorte, le verre à moitié plein au lieu d’à moitié vide. Et vous, êtes-vous du côté des optimistes, des pessimistes ou un peu des deux ?

Avouons qu’il y a quand même des gens qui ont le bonheur plus facile que d’autres. Rien ne semble les ébranler. Ils restent toujours les deux pieds sur terre et gardent le sourire presque en permanence peu importe les aléas de la vie. Quelques exemples me viennent en tête. Récemment, des sinistré(e)s des feux de forêt de l’Abitibi ont fait preuve d’une grande résilience. Le témoignage de l’une d’elles m’a marquée. Elle a dit, devant la caméra, apprécier son bref retour à la maison même si elle savait qu’il était provisoire parce que les feux étaient toujours actifs sur le territoire. Son message était rempli de lumière et d’espérance. Comme le sont ceux d’autres personnes qui vivent dans des conflits armés permanents et qui, à chaque moment d’accalmie, en profitent pour sortir et s’amuser malgré le danger. Je pourrais nommer plusieurs autres cas moins spectaculaires, mais tout aussi touchants ; des gens qui, devant l’épreuve, restent optimistes et confiants.

Bref, c’est ce qui me fait dire que tout est vraiment une question de perception du monde. Certains préfèrent, malgré les déceptions et les drames, garder leur bonne humeur plutôt que de sombrer dans une profonde tristesse. Ces gens savent profiter de chaque instant que la vie offre. Que de sagesse cela demande pour y parvenir !

Somme toute, même si ce n’est pas toujours évident, j’essaie de rester optimiste la plupart du temps parce que la vie est trop courte pour se plaindre pour des riens qui nous irritent. Je tente de savourer la beauté du monde, la nature, l’art, les gens. Je donne aux autres ce que j’aime recevoir : un geste courtois, une attention particulière, un regard chaleureux, une tape réconfortante sur l’épaule, un sourire… Quand j’y pense, c’est peut-être ça dans le fond, porter des lunettes roses sans s’empêcher de voir clair au loin.

Lecture suggérée : Gabilliet, Philippe, Éloge de l’optimisme – Quand les enthousiastes font bouger le monde – Édition J’ai Lu, Paris, 2018.

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