Près de 1 300 kg de renouée du Japon retirés à l’île d’Orléans

Deux activités d’arrachage de la renouée du Japon ont permis de retirer 1 280 kg de cette plante envahissante à l’île d’Orléans.

Le projet Mon île sans renouée de l’Association forestière des deux rives (AF2R) a permis d’enlever de plus de 1 000 kg au Musée maritime de l’île d’Orléans et à la plage de l’école de Saint-Laurent, en 2024.

Vingt sessions d’arrachage ont permis de traiter 74 m² de terrain (42 m² et 32 m² respectivement), et de retirer 1 009 kg de renouée, ensuite envoyée à l’incinérateur. Pour restaurer les sites et freiner la repousse, 178 végétaux indigènes ont été plantés.  Quelque 360 personnes ont participé aux activités.

Les menaces posées par la renouée

L’AF2R a mené cette campagne contre la renouée parce qu’elle :

  • favorise l’érosion des berges ;
  • réduit la diversité des espèces végétales en formant des colonies denses qui créent de l’ombre ;
  • réduit la diversité des espèces animales en dégradant leur habitat ;
  • bloque la vue et l’accès aux cours d’eau ;
  • peut s’infiltrer dans les fissures d’infrastructures.

La corvée de nettoyage des berges de Sainte-Pétronille a permis d’arracher 280 kg de renouée du Japon et de ramasser 4 kg de déchets.

Une quinzaine de bénévoles ont profité d’un bel après-midi ensoleillé, le 15 juin, pour enlever une partie de la renouée du Japon qui envahit la berge entre les rues Gagnon et Laflamme.

Organisateurs de l’activité, G3E (Groupe d’éducation et d’écosurveillance de l’eau) et la ZICO (Zone importante pour la conservation des oiseaux) des Battures-de-Beauport et du Chenal de l’Île d’Orléans avaient installé un stand à la hauteur de la rue Gagnon afin d’informer les passants sur la renouée du Japon, cette espèce exotique envahissante, et les façons de la combattre.  

Habituellement tenue le long de la Côte-de-Beaupré ou des battures de Beauport, la corvée de nettoyage de G3E et ZICO a eu lieu pour une deuxième fois à Sainte-Pétronille. En 2020, dans le cadre de la Journée mondiale des nettoyages, pas moins de 126 kg de déchets y ont été amassés lors d’un événement aussi organisé par G3E.

Selon la stagiaire en bioécologie du Cégep Sainte-Foy, Kim St-Amand, la ZICO des Battures-de-Beauport et du Chenal de l’Île d’Orléans est reconnue au niveau international puisqu’elle regroupe 2 % de la population mondiale de la grande oie des neiges et 1 % de celle du canard noir.

Vignette : L’arrachage de la renouée du Japon a notamment été effectué à la plage de l’école de Saint-Laurent. © AF2R

Arracher la renouée du Japon représente une tâche exigeante puisque les racines peuvent atteindre jusqu’à 3 m de profondeur. © Mathilde Crépin-Bournival

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