C’est au cœur de l’île qu’ouvrira, dès que les autorités sanitaires le permettront, le premier Bed & Brunch de l’île d’Orléans. Un concept slow touristique que favorise Yves Blanchette, hôte de la Maison de l’île.
Cette résidence d’été centenaire, située au 21, route du Mitan, à Saint-Jean, fait partie du répertoire du patrimoine culturel du Québec. Dans la famille Lachance-Lavoie depuis trois générations de femmes propriétaires, elle a subi, à l’été 2019, une cure de jouvence afin de permettre aux visiteurs de profiter de commodités plus modernes. Yves Blanchette, fervent amateur du outdooring, décrit ainsi son concept :
« Nous avons fait beaucoup de recherches pour créer un gîte estival dans lequel nous aimerions nous-mêmes réserver. En vacances, être bien accueilli, dormir dans un lit et des draps très confortables, déguster un délicieux déjeuner qui sustente le corps et, surtout, le faire autant que possible à l’extérieur, en prenant son temps, sont des impératifs. La formule Bed & Brunch nous a semblé idéale. D’autant que, pour nous distinguer, à moins de preuve du contraire, nous sommes les seuls à s’afficher ainsi au Québec.»
Un « Bed »
La maison se distingue puisque d’inspiration britannique alors que la majorité des résidences de l’île sont d’architecture française. De forme carrée, elle possède des plafonds très hauts, tant au rez-de-chaussée qu’à l’étage, ainsi qu’une galerie sur trois côtés. La fenestration abonde, pour une maison ancestrale. Chaque chambre compte quatre fenêtres, favorisant ainsi la ventilation naturelle.
En plus d’être située sur la route du Mitan, qui sépare l’île en deux, elle fait face au fleuve, du côté où circulent les navires. Ce qui fait son charme, c’est le mariage heureux entre l’ancestral et l’ultramoderne.
Côté ancestral, l’intérieur de la maison est tapissé de petites lattes. Les meubles de bois de la salle à manger et des chambres datent du début du 20e siècle. On trouve une vieille machine à coudre dans une des salles de bain et un berceau de poupée en guise de rangement pour les magazines.
Le côté ultramoderne se retrouve dans l’équipement. Les lits sont mécanisés, les toilettes murales, les télévisions intelligentes et il y a une prise pour les voitures électriques.
« Et ce n’est pas terminé. L’an prochain, une piscine, un terrain de pétanque et un terrain de croquet seront installés. Si les visiteurs désirent, pour toute activité, se reposer sur place, ce sera possible. Comme il n’y a que deux chambres, le concept se situe davantage entre le gîte et la minuscule auberge de charme», a déclaré Yves Blanchette.
Un « Brunch »
L’hôte a composé un menu de brunch inspiré de grands chefs étoilés de France. Digne descendant de deux générations de restaurateurs, sans être lui-même professionnel, il jouit à l’idée d’exciter les papilles de ses invités.
« J’ai toujours trouvé que le déjeuner était l’enfant pauvre des trois repas de la journée. C’est pourtant mon moment préféré quand je suis en vacances. Je me suis lancé un défi. J’ai bien hâte de rencontrer les visiteurs qui verront les choses ainsi. Notre clientèle est forcément ciblée. Nous sommes convaincus que ceux qui choisiront La maison de l’île seront heureux chez nous», a mentionné M. Blanchette.
La Maison de l’île sera normalement accessible aux touristes jusqu’au 15 octobre. Il est possible de réserver directement sur leur site www.lamaisondeliledorleans.com
Yves Blanchette et sa conjointe Sylvie Lavoie sont venus s’installer définitivement à l’île d’Orléans en 2019, à leur retour de La Guadeloupe. De 2008 à 2019, ils ont séjourné sur l’île de Terre-de-Haut. Ils y opéraient un centre nautique ainsi que la location de deux petits chalets, Kaz, en créole. Sylvie Lavoie a travaillé à l’hôtel Méridien de Montréal et Yves Blanchette a été directeur de La Petite Auberge Jouvence.



