Les 33 questions auxquelles ILS n’ont toujours pas répondu – CRISE SANITAIRE Parce que vous avez le droit de savoir
Publié aux Éditions Albin Michel, c’est un livre de Christian Perronne. Ancien expert auprès de l’OMS, il a été pendant une décennie chef du service des maladies infectieuses de l’hôpital de Garches. Il est médecin, spécialiste des virus et professeur d’université.
Sa grande expertise n’a d’égale que son honnêteté. Il a écrit deux essais, publiés chez Albin Michel, sur la gestion de la crise sanitaire du Covid 19 : Y a-t-il une erreur qu’ILS n’ont pas commise ? et Décidément, ILS n’ont toujours rien compris, best-sellers qui ont créé la polémique. Malgré sa position très critique sur la gestion de la pandémie, celui qui n’a jamais été interdit d’exercer, ni jugé pour diffamation par un tribunal, persiste et signe dans ce nouvel essai.
La gestion de la pandémie en France a été semblable à celle du Québec. Les 33 questions soulignées dans l’essai s’appliquent parfaitement à la situation de la Belle province. Parmi ces questions, la désinformation : « En premier lieu les masques, d’abord déclarés inutiles parce que non disponibles, puis indispensables et même obligatoires ».
Le bilan du passe sanitaire (passeport vaccinal au Québec) « portant atteinte à l’égalité des citoyens et les privant de leurs droits fondamentaux » est fait. Christian Perronne le considère « une façon grossièrement détournée de forcer les non-vaccinés à le devenir, sous peine de vivre au rabais. » Une autre question intéressante : « A-t-on fabriqué des parias de la société ? » Car le gouvernement a fractionné la société en deux camps : « les obéissants et les réfractaires, passibles des pires sanctions ». Les restaurateurs de l’Hexagone, comme ceux du Québec, devaient contrôler la passe des clients. L’auteur demande à juste titre : « Depuis quand (…) des professions indépendantes œuvrant pour le bien-être des citoyens doivent-elles se substituer aux forces de l’ordre, sous peine de lourdes sanctions ? »
Le gouvernement a-t-il menti concernant la vaccination ? Perronne considère, comme beaucoup de scientifiques « qu’ils ne sont pas de véritables vaccins comme les autres et que l’obligation de les administrer est même illégale en raison de leur caractère expérimental. Les politiciens affirmaient que le retour à la vie normale passait uniquement par la vaccination de tous. Or, le président de Pfizer disait au Monde : « Nous devons être conscients que même les triples vaccinés sont susceptibles de transmettre la maladie ». Des questions sur les laboratoires qui fabriquent ces vaccins sont également posées. Les conflits d’intérêts sont nombreux, mais surtout : « Les seuls tests effectués sur les vaccins sont ceux des laboratoires, mais ils sont aussi (…) mal exécutés : « données falsifiées, mauvais étiquetage des vaccins durant la phase de test, (…), mauvais suivi des personnes-tests. » On ne peut énumérer chaque question, mais chacune est pertinente. On y apprend, preuves à l’appui, à quel point la gestion de la pandémie a permis aux gouvernements, aux compagnies pharmaceutiques, aux cabinets conseils, de créer non seulement un endettement hors du commun, de diminuer la démocratie, de faire mourir dans des conditions abominables des personnes âgées, d’augmenter les problèmes de santé mentale, d’accentuer les inégalités entre riches et pauvres : « Les dix hommes les plus riches du monde ont vu leur fortune doubler alors que 99 % de l’humanité a des revenus moins importants que prévu ». De plus, la condition des femmes s’est détériorée partout dans le monde. S’il fallait lire un seul livre cette année, cet essai serait un choix sensé.
Mort à la baleine
Publié aux Éditions Boréal, c’est un roman de Farley Mowat, avec une préface de Louis Hamelin. C’est le récit frappant d’un écologiste qui dénonce la guerre menée contre les mammifères marins. Farley Mowat (1921-2014) est sans conteste l’un des plus importants environnementalistes canadiens. Toute sa vie, il s’est battu pour protéger la faune et la flore et pour informer le grand public des périls environnementaux qui nous guettent.
À la fin des années 1960, près d’un minuscule port de pêche du sud-ouest de Terre-Neuve, un rorqual commun se retrouve captif d’un étang salin coupé de la mer. Pêcheurs et employés de l’usine locale de transformation du poisson, armés de carabines de chasse, convergent vers le géant encerclé pour se mesurer à lui. L’écrivain doublé d’un écologiste avant la lettre, va prendre la défense de l’animal, quitte à s’aliéner une population locale. Récit d’une histoire vécue, riche en émotions.
