Le Plan métropolitain d’aménagement et de développement révisé (PMADR) de la Communauté métropolitaine de Québec (CMQuébec) reconnaît l’entrée de l’île d’Orléans comme lieu potentiel pour un point de connexion au transport en commun de Québec, au covoiturage et à l’autopartage.
Adopté à l’unanimité par le conseil de la CMQuébec, le 28 août, le document de près de 300 pages souligne que ce secteur est doté de commerces, de services et d’équipements publics et pourrait devenir un levier important pour le développement de la mobilité durable.
« Comme préfète de la MRC de L’Île-d’Orléans, je suis très d’accord et très satisfaite du PMADR. Nous avons beaucoup travaillé sur ce document depuis quatre ans », a commenté Lina Labbé.
Intitulé Cultiver ensemble des milieux de vie renouvelés et durables etprésentement entre les mains du gouvernement pour approbation, le PMADR aborde plusieurs points liés à l’île d’Orléans.
Le conseil de la CMQuébec y exprime notamment le souhait de voir le gouvernement du Québec favoriser la sécurité et le déploiement du transport actif le long du réseau cyclable de l’île.
Fruit d’une consultation publique auprès des composantes de la CMQuébec (dont la MRC de L’Île-d’Orléans), le plan recommande à la MRC d’encadrer le développement des établissements touristiques sur son territoire.
Le PMADR aborde le retrait des périmètres d’urbanisation de la zone agricole et la volonté de maintenir l’intégrité de la superficie nette agricole. Il inclut de mesures de conservation du patrimoine visant certains lieux de culte précis de l’île.
Selon Antoine Verville, directeur de la planification territoriale, de la mobilité durable et du développement social et économique à la CMQuébec, l’outil de planification distinct et complémentaire aux schémas d’aménagement et de développement élaborés par les membres de la CMQuébec prévoit la mise en œuvre de 20 nouveaux projets de la trame verte et bleue d’ici 2041 sur l’ensemble du territoire métropolitain, dont certains pourraient être à l’île d’Orléans, afin d’offrir davantage d’accès publics au fleuve.
Le PMADR affiche une préoccupation liée au risque d’érosion côtière. Il appelle le gouvernement à poursuivre le soutien aux travaux sur les aléas fluviaux. Il demande d’identifier les vulnérabilités et risques climatiques et d’adopter des mesures d’adaptation aux impacts des changements climatiques.
Enfin, parmi les objectifs mis de l’avant, le plan propose la réalisation d’une analyse d’opportunité pour l’implantation de pôles agroalimentaires sur le territoire métropolitain, la mise en place d’un observatoire du patrimoine et le maintien d’un comité métropolitain permanent sur la résilience territoriale, notamment pour identifier les aléas (dont l’érosion côtière) devant faire l’objet d’une appréciation métropolitaine.
Des défis à surmonter
Le PMADR s’articule autour de dix orientations visant à relever cinq défis majeurs d’ici 2041 :
- Assurer la qualité des milieux de vie.
- Limiter l’expansion du milieu urbanisé.
- Conserver les milieux naturels.
- Viser la sécurité alimentaire.
- Atteindre la carboneutralité et renforcer la résilience du territoire.
Vignette : Les membres de la Commission consultative sur le PMADR accompagnés du directeur de la planification territoriale, de la mobilité durable et du développement social et économique, CMQuébec, Antoine Verville, de la conseillère municipale à la Ville de Québec, Marie-Pierre Boucher, du président de la commission et préfet de la MRC de La Jacques-Cartier, Sébastien Couture, du vice-président de la commission et conseiller municipal à la Ville de Lévis, Guy Dumoulin, du préfet de la MRC de La Côte-de-Beaupré, Pierre Lefrançois, et de la préfète de la MRC de L’Île-d’Orléans, Lina Labbé. Absente de la photo, la conseillère municipale à la Ville de Québec, Marie-Josée Asselin. © CMQuébec



