Des entreprises en agrotourisme de l’île visent l’écoresponsabilité

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Conscientes des enjeux de développement durable dans un contexte de changements climatiques, deux entreprises de l’île d’Orléans, La Maison de l’île et Le Relais des pins, participent au projet Accompagnement en écoresponsabilité initié par l’Association de l’agrotourisme et du tourisme gourmand du Québec (AATGQ) connue sous l’appellation Terroir et Saveurs du Québec.

Afin de lancer la démarche d’accompagnement pilotée par l’organisme ADDERE, la conseillère en stratégies d’écoresponsabilité, Valérie Houle, a tenu des rencontres de démarrage et de diagnostic d’entreprise, le 12 décembre.

« Pour la première fois, l’AATGQ souhaite permettre à 20 organisations des secteurs de l’agrotourisme et du tourisme gourmand, dont deux à l’île, de bénéficier d’un diagnostic, de recommandations et d’un accompagnement structuré en développement durable, dedoter ces organisations de politiques d’engagement et de plans d’action personnalisés, d’identifier des opportunités de réalisation d’actions communes sur des enjeux spécifiques et de créer un mouvement de transition et amener encore plus de membres à prendre le virage vert », a commenté Mme Houle.

« La démarche a débuté après que les deux entreprises de l’île eurent rempli un sondage de bonnes pratiques du secteur en développement durable, en 2021. Nous avons été choisies pour faire partie de la cohorte d’entreprises du secteur touristique (agrotourisme et tourisme gourmand) qui bénéficient d’une démarche en développement durable personnalisée », a précisé la copropriétaire de La Maison de l’île, Sylvie Lavoie.

Selon Mme Houle, le développement durable repose sur trois piliers : environnement, société et économie.

La démarche passe par l’identification des pratiques actuelles, l’analyse des pratiques internes selon les enjeux pertinents, le partage des bons coups et des difficultés, l’identification des formations et la recommandation et l’implantation d’actions.

Enjeux

Dans les secteurs de l’hébergement et de la restauration, les enjeux de développement durable des propriétaires portent sur la gestion de l’énergie et des gaz à effet de serre, de l’eau potable et des eaux usées, des déchets, des impacts sur la biodiversité, de la qualité et de la sécurité du produit, de l’approvisionnement responsable et des conditions de travail.

« En communiquant publiquement notre démarche, Anne et moi souhaitons en inspirer d’autres. Nous croyons cette démarche salutaire et les enjeux tellement d’actualité », a souligné Mme Lavoie.

La Maison de l’île ne compte que deux employés. Les propriétaires en place depuis trois ans sont déjà sensibilisés au développement durable.

« Nous sommes contents de participer au projet. Le seul hic est que nous aurions apprécié que l’initiative touche nos infrastructures. Mais la gestion de l’énergie et des matières résiduelles nous intéresse aussi. Comme le temps des sucres a lieu au printemps, nous avons accéléré le processus dès le 18 janvier. Nous sommes intéressés à mettre en application la gestion des matières recyclables pendant le temps des sucres. La quarantaine d’employés devra s’adapter aux méthodes qui seront mises en place, car ils ne proviennent pas tous du même endroit », a affirmé la copropriétaire du Relais des pins, Anne Lachance.

La démarche prendra fin en avril 2023 et le plan d’action avec suivi d’accompagnement sera élaboré sur deux ans.

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