Avec le coeur encore en guerre, un retour aux sources pour Martin Pruneau

0

Dix ans après la sortie de son premier album, Du coq à l’âme, l’Orléanais Martin Pruneau revient avec un nouvel EP, Le cœur encore en guerre, qu’il a lancé dans un Espace Félix-Leclerc bondé, le 29 mars.

L’auteur-compositeur et interprète de Saint-Pierre était entouré des membres de sa famille et d’amis qui ont profité du congé du Vendredi saint pour venir écouter les cinq pièces faisant partie de ce mini-album ou EP (Extended play).

« Je ne m’attendais pas à autant de monde. Je suis très content. C’est plus stressant de chanter devant des gens que je connais », a confié le bachelier en interprétation jazz au saxophone avant d’entamer sa prestation.

Accompagné par quatre musiciens et une choriste, le fonctionnaire à l’Agence des services frontaliers a présenté des chansons à saveur folk-pop, plus introspectives et personnelles.

Inspiré par la vie au quotidien, l’artiste met ses états d’âme sur papier et ses chansons deviennent le reflet d’un moment, d’un instant, un peu comme une photo immortalise un instant en image.

La pièce titre de l’album, Le cœur encore en guerre, a été écrite avec son ami – de la maternelle jusqu’à l’université –, Vincent Vallières.

« Nous avions formé un groupe à l’époque du secondaire, à Sherbrooke. Nommé 30 arpents, notre groupe a donné beaucoup de spectacles. Quand Vincent a lancé son premier album, il l’a intitulé 30 arpents pour faire un clin d’œil au groupe », a raconté le musicien de 46 ans qui a déjà assuré la première partie d’un spectacle de Kevin Parent.

« Je ressens beaucoup d’émotion. On a donné nos premiers coups de guitare ensemble. Ç’a permis de renouer au niveau créatif. Ça peut donner le goût d’en faire d’autres. Je lui ai fait la surprise d’assister à son lancement, à l’île d’Orléans. Il était content… mais surtout moi », a affirmé l’auteur du méga succès On va s’aimer encore.

S’il a pu concrétiser son projet, Martin Pruneau a pu compter sur l’aide financière de 17 500 $ du Conseil des arts et des lettres du Québec, de la MRC de L’Île-d’Orléans, de son ami guitariste André Lavergne, du Studio Mid et de l’Espace Félix-Leclerc pour le lancement et la préproduction.

« C’était essentiel. Je ne voyais pas de meilleur partenaire pour mon lancement. La directrice, Marie-Ève Lajoie, m’a fait confiance », a souligné le père de trois enfants.

Arborant un t-shirt des Beatles, dont les chansons lui ont permis d’apprendre à jouer de la guitare, Martin Pruneau aimerait idéalement produire un album chaque année, mais il demeure réaliste en raison des coûts élevés.

« Si le résultat est bon, les préjugés favorables aident à recevoir des subventions », a poursuivi le guitariste qui demeure à l’île d’Orléans depuis 2011.

Vignette : Martin Pruneau a lancé son nouvel EP dans un Espace Félix-Leclerc bondé, le 29 mars. ©Marc Cochrane

Share.

About Author

Leave A Reply