
La nouvelle exposition du Parc maritime inclut un guide numérique et un sentier balisé, la Forêt des lisses. PHOTO HÉLÈNE BAYARD
Le Parc maritime de Saint-Laurent a inauguré, fin juin, sa nouvelle exposition permanente intitulée Je, tu, île… Tout en mettant en valeur l’histoire du Chantier maritime du Saint-Laurent et de la Chalouperie Godbout, cette exposition donne tout son sens à la nouvelle thématique du parc : l’insularité.
Pour ce faire, on a colligé documents et photos d’archives, témoignages et anecdotes d’Orléanais qui ont œuvré au chantier ou ont connu cette époque, ainsi que capsules informatives ; on a emballé le tout dans un outil du 21esiècle, un guide numérique qui se manipule comme une tablette numérique (iPad). Chacun peut ainsi s’approprier le contenu de l’exposition à son propre rythme tout en circulant sur le site ou en s’installant confortablement là où ça lui plaît.
L’insularité
« L’insularité est un concept difficile à définir et varie selon les perceptions et les expériences de chacun », nous disait, lors de l’inauguration, Mme Andrée Pelletier, de la firme Maelström créatif, qui a élaboré cette exposition en collaboration avec le personnel du Parc maritime. Même si on ne peut la traduire facilement en mots, l’insularité nous entoure dans ce lieu de mémoire, certes, mais aussi de nature. L’attrait du fleuve, qui a toujours constitué un des grands atouts du parc, s’est élargi : le boisé qui recouvrait et même cachait les lisses autrefois utilisées pour l’hivernage des bateaux a été dégagé, mis en valeur et baptisé la Forêt des lisses. Un très agréable sentier ombragé nous permet de circuler à loisir et découvrir ces témoins du passé ; des panneaux moulés aux arbres et accrochés à hauteur des yeux, nous donne de l’information sur la vie des gens de Saint-Laurent du temps du chantier Filion et de jolies maquettes de bateaux construits au chantier parsèment le parcours.
À ces nouveautés se greffent les éléments qui constituent depuis des années les attraits du parc: la Chalouperie Godbout et sa collection d’outils d’antan, le centre d’interprétation, l’atelier et son cabinet des curiosités. À tous ces attraits s’ajoute bien sûr le plaisir de profiter «du bord de l’eau» et d’une vue superbe sur le fleuve.
Le Parc maritime a donné un tout nouveau sens au mot exposition et démontré de belle façon qu’on peut présenter un contenu très intéressant même sans salle d’exposition.
VIDÉO: HÉLÈNE BAYARD GALERIE DE PHOTOS: SYLVAIN DELISLE
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Un commentaire
Bonjour!
En août, je viendrai passer quatre belles journées sur votre île. J’ai bien hâte de visiter votre exposition… Géniale!