Jean Brouillard, une histoire d’amour de 35 ans avec les communications

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Lorsqu’il a organisé l’ouverture officielle du salon de coiffure Raphaël C, propriété de son ami Claude Dupuis, à Place Fleur de Lys, Jean Brouillard ne pensait pas que 35 ans plus tard sa boîte de communication, la plus en vue à Québec, aurait réalisé plus de 10 000 mandats.

Pour souligner cet exploit digne de mention, le résident de Saint-Laurent depuis 2021 a été honoré dernièrement par Format Libre, le 17 novembre dernier, 35 ans, jour pour jour après le lancement de Brouillard Communication, à l’occasion d’une soirée qui lui a rendu un vibrant hommage pour son parcours hors du commun.

« Ça m’a touché d’être reconnu ainsi par mes pairs. Lors de la présentation d’une vidéo, je me suis rendu compte de l’impact que j’ai dans la région de Québec », a commenté celui qui ne veut pas entendre parler de retraite.

Jean Brouillard a cédé les rênes de l’entreprise à sa fille Florence, il y a deux ans, mais demeure présent afin d’assurer la transition. « Ça se passe bien. Nous avons le même cheminement académique. J’entrevois de belles choses. Elle a le talent et la motivation. Je demeure présent, mais pas dans le feu de l’action. Il est difficile de dissocier Jean Brouillard de Brouillard Communication », a-t-il ajouté.

Présent dans les médias

Avant de se lancer en affaires, le 17 novembre 1988, Jean Brouillard a suivi les traces de son oncle Pierre Chatel (Jean-Pierre Brouillard).

En 1982, il débute à CJRP alors qu’il étudie à l’Université Laval. Il a pratiqué le métier de journaliste et de recherchiste jusqu’en 1988, également à CHRC, puis à la radio et à la télévision de Radio-Canada à Québec ainsi qu’à TVA Québec (réseau Pathonic).

« Des agences de communication m’ont demandé de rédiger des communiqués de presse. Des amis m’ont ensuite suggéré de lancer ma propre entreprise de communication. J’ai commencé en envoyant des cartes d’affaires à des entreprises susceptibles d’avoir recours à mes services. Cela a débuté rapidement avec l’Aviatic Club et la Cage aux Sports », a rappelé celui qui se faisait appeler « L’ouvre-boîte » tellement il organisait d’ouvertures officielles de commerces.

Jean Brouillard s’est rapidement fait connaître en développant des actions de communication jusque-là peu utilisées à Québec comme les repas de presse, les voyages de presse et les tournées de presse.

« Au début, j’arrivais au bureau de poste avec mon chèque certifié et j’envoyais des convocations de presse aux médias. Par la suite, je me suis servi de cartes postales, de télécopieurs, puis de courriels », a mentionné Jean Brouillard.

Posant un regard sur les 35 dernières années, il constate que le métier a beaucoup évolué. 

« Nous sommes plus efficaces qu’avant. Nous sommes rendus à l’époque de l’instantanéité avec les réseaux sociaux. Toutefois, il reste encore des conférences de presse », a-t-il souligné.

Des anecdotes et des gens

Œuvrer dans le monde des médias a permis à Jean Brouillard de côtoyer des personnalités de tous les milieux, certaines bonnes d’autres moins.

« Je préfère m’attarder aux gens qui m’ont apporté quelque chose de positif ou qui m’ont impressionné par leur gentillesse. Je pourrais en nommer plusieurs. Je pense notamment à Bill Clinton, Roger Moore, Claudia Schiffer, Jean Béliveau, Guy Lafleur, Peter et Anton Stastny, Gerry Boulet, Claude Dubois, Yves Duteil, Gaston Lepage et Jean-Paul L’Allier », a noté M. Brouillard.

L’homme de communication entend laisser une trace en rédigeant des livres sur les innombrables anecdotes qui ont marqué sa carrière.

« Le lancement du premier disque de Mitsou, à Québec, par une boîte de Montréal m’a donné la piqûre. Il y avait beaucoup de monde du spectacle et j’avais vraiment apprécié l’expérience », s’est remémoré celui qui a déjà rédigé des articles sous plusieurs noms de plume.

« J’ai même joué des personnages dans des émissions à TVA tels que Gerry Destrade.

Triple nomination

Brouillard Communication a connu une croissance importante en 2022. Cette année est marquée par trois nominations au sein de l’équipe de sept personnes. 

Camille Ouellet a été embauchée comme conseillère en communication, Marie-Claude Bourque, directrice des opérations et Eva Gauthier, directrice de l’administration.
Paradisiaque

Jean Brouillard n’a pas acquis une maison le long du fleuve à Saint-Laurent pour rien.

« L’île d’Orléans constitue un endroit paradisiaque. J’avais déjà fait un séjour de 2000 à 2006 dans une maison de campagne, à Saint-Laurent. Ma fille s’y sent bien aussi puisqu’elle a acheté la petite école de Saint-Laurent », a affirmé celui qui a pris quelques mois de pause avant d’entamer sa période d’écriture dans le calme de l’île.

Parmi les célébrités que Jean Brouillard a rencontrées, l’ex-président des États-Unis, Bill Clinton, l’a beaucoup impressionné. ©Courtoisie

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